Aujourd’hui je vous propose d’analyser et de travailler ensemble 5 comportements insécures qui viennent saboter votre relation à vous-même, aux autres et entraver le plein rayonnement de Christ à travers vous.
1. LA COMPARAISON
La comparaison aux autres est un comportement qui traduit une insécurité quant à notre estime de nous-même. Ce type de comportement ignore le rôle unique de chaque personne. Dans cette configuration et on aura tendance à regarder ce que possèdent les autres et à s’apitoyer sur soi, mais également à juger les autres comme étant moins valables que soi. Une bonne assise identitaire permet d’être consciente de sa propre valeur et de valoriser chaque personne sans se comparer. Un travail sur l’identité, les atouts et l’affirmation de soi peut alors s’avérer très utile pour ne plus se sentir pitoyable devant celle que nous voyons comme « la super collègue, jeune, belle et à qui tout réussi » 🙂
«Pierre voit ce disciple et il demande à Jésus: « Seigneur, et lui? Qu’est-ce qui va lui arriver? » Jésus lui répond: « Si je veux qu’il vive jusqu’à ce que je vienne, qu’est-ce que cela peut te faire? Toi, suis-moi! »» Jean 21:21-22
La question à se poser :
Ai-je cette insécurité intérieure qui me conduit sans cesse à me comparer aux autres et à me sentir inférieure ou supérieure ?
2. LA COMPÉTITION
Nous évoluons dans une société de compétition mais ce comportement, lorsqu’il est enraciné dans une personnalité insécure, va occasionner beaucoup de ravages. Les personnes insécures vont voir les autres comme des rivales à abattre et peuvent tomber dans l’obsession de bâtir un empire personnel au détriment de toutes personnes qui s’érigera sur leur trajectoire. A contrario, une personne équilibrée aura une ambition personnelle qui favorisera la valorisation des potentiels et la collaboration avec autrui. Sortir de la rivalité et voir les autres sous un regard « gagnant / gagnant » permettra de faire tomber la pression et de développer des relations plus harmonieuses.
« Chacun doit regarder avec attention ce qu’il fait. S’il trouve une raison d’être content de lui, il doit la trouver en lui seul, sans se comparer aux autres. Oui, chacun sera responsable de ses actes.» Galates 6:4-5
La question à se poser :
Ai-je tendance à vouloir gagner coûte que coûte et à me sentir régulièrement en rivalité ?
3. LE CONFORMISME
Ce profil aura tendance à toujours se conformer à ce qu’on attend de lui. Souvent l’héritage d’une culture ou d’une éducation trop rigide, le conformisme ne supporte pas l’expression unique de sa personnalité. C’est le syndrome de « la bonne petite fille sage ». Les personnes conformistes se sentent à l’aise lorsqu’elles se rallient à la « pensée » dominante et perdent leurs moyens dès qu’elles perçoivent que leur avis ou leurs actions ne sont pas « en accord » avec l’opinion majoritaire des paires (ou des pères). Le conformisme est une prison qui empêchent de briller son unicité et qui nous conduit tout droit vers le compromis. Il faut alors du courage et de l’audace pour s’en distancier et s’en affranchir tout en continuant à respecter l’avis des autres mais en acceptant le fait que le nôtre soit différent et qu’il peut être exprimé librement. Il est temps de sortir du conformisme et de laisser la petite fille créative et originale s’exprimer librement !
« Dieu veut ceci: par vos bonnes actions, fermez la bouche aux gens stupides et ignorants. Conduisez-vous comme des personnes libres, mais votre liberté ne doit pas devenir comme une couverture pour cacher des actes mauvais. Conduisez-vous plutôt comme des serviteurs de Dieu. » Pierre 2:15-16
La question à se poser :
Ai-je tendance à me rallier à l’opinion dominante et à ne pas oser exprimer mes opinions et positions si elles sont à contre-courant ou sujettes à critique ?
4. LA CONDAMNATION
Je juge. Tu juges. Nous jugeons… Il est vrai que nous avons naturellement cette tendance à examiner autrui pour le faire entrer dans nos cases prédéterminées, selon nos filtres personnels. C’est humain. Néanmoins, cette propension au jugement peut s’avérer être un sérieux frein à la fois personnellement que pour notre entourage. Si nous nous arrêtions au fait de juger (c’est-à-dire examiner, discerner) sur la base de faits tangibles, avérés et positifs, cela ne serait pas problématique. Le problème vient lorsque nous émettons une « sentence », une condamnation. Que ce soit en se condamnant soi-même, ou en condamnant les autres, nous neutralisons alors toute possibilité de voir les choses différemment et d’ouvrir la porte des possibles ! Il est temps de repérer ses pensées condamnatrice afin de les modifier en pensées vivifiantes !
«Maintenant, ceux qui sont unis au Christ Jésus ne peuvent plus être condamnés. En effet, quand quelqu’un est uni au Christ Jésus, la loi pour lui, c’est l’Esprit Saint qui donne la vie. Cette loi m’a libéré de la loi du péché et de la mort. Romains 8:1-2
Qui peut accuser ceux que Dieu a choisis ? Personne ! En effet, Dieu les rend justes. Qui peut les condamner ? Personne ! En effet, le Christ Jésus est mort, de plus, il s’est réveillé de la mort : il est à la droite de Dieu et il prie pour nous.» Romains 8:33-34
La question à se poser :
Ai-je tendance à me condamner moi-même et à condamner les autres par des paroles acerbes, amères, pessimistes, etc. ?
5. LE CONTRÔLE
Les personnalités contrôlantes ont souvent une faible estime d’elle-même qui les enferment dans un besoin de manipuler les évènements et les personnes afin de ne pas se retrouver face à une situation imprévue, qui pourrait sérieusement les déstabiliser. Ce profil raisonne en mode « perdant/gagnant » au lieu du fameux « gagnant/gagnant » et se sent obligé de prendre l’ascendant en toutes occasions avec comme vecteur son ami précieux : le perfectionnisme. Ce comportement se construit sur un manque cruel de confiance en soi et dans les autres et sur le message « si je contrôle les choses, je ne serais plus déçue ». Or ceci est un leurre car personne ne peut jamais pleinement contrôler toutes situations et cette posture finira par faire écrouler tout l’ensemble. Pour sortir des effets négatifs du contrôle, il nous faut développer une posture agile, adaptable, flexible et ça s’apprend !
« Le vent souffle où il veut, et tu entends le bruit qu’il fait. Mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. C’est la même chose pour tous ceux qui sont nés de l’Esprit Saint. » Jean 3:8
La question à se poser :
Ai-je tendance à vouloir tout contrôler, à ne pas supporter les imprévus et à manipuler pour que tout soit comme je le souhaite ?
Ce bref aperçu donne quelques clés pour des relations beaucoup plus épanouies avec soi et les autres. Chaque point nécessite bien sûr un travail approfondi pour être pleinement réconciliée dans ce domaine. Souvent, nous ne voyons pas nous-mêmes ce que voient les autres de nous, c’est pourquoi un vis-à-vis pro et bienveillant pour nous faire progresser dans les domaines identifiés, peut s’avérer utile.
Demeurez pleinement bénie ✨
Stéphanie ✨
Grand sujet de repositionnement en Christ, de recentralisation sur Christ, de réactivation de la mission confiée !
Quelle grâce dans ce temps de confinement de pouvoir porter à terme le trésor que Dieu a mis en ses servantes ointes ( peut être pour ce temps comme l’étaient Esther , Deborah … )
Merci ! Bisou ! Bonne analyse
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